La prévention de l’obésité qui touche, en 2012, environ 15% des Français adultes (32% sont en surpoids), est un enjeu majeur de santé publique dans la mesure où l’obésité favorise fortement la survenue du diabète, des maladies cardio-vasculaires et d’autres maladies chroniques dont le cancer. Les Maisons de la Nutrition, du Diabète et du Risque cardiovasculaire ont donc investi ce champ auprès des populations les plus à risque.

Une approche originale tenant compte des déterminants sociaux de la santé
Manger avec plaisir, de façon instinctive et sans culpabiliser !

Le maintien de la santé pour tous est important. Il est donc primordial de considérer la santé de chacun comme étant « un état complet de bien-être physique, mental et social, et qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » (Organisation Mondial de la Santé OMS).

Si l’on considère que chaque personne conditionne ses choix alimentaires en fonction de son état psychologique et physiologique, de ses affects, selon sa culture et ses croyances ainsi qu’en fonction de sa vie quotidienne (nous pourrions citer d’autres déterminants), alors l’alimentation peut être un tremplin pour améliorer ou maintenir son état de santé.

L’acte alimentaire peut être défini par un triptyque, regroupant tous ces déterminants :

  • La dimension biologique : se nourrir pour répondre aux besoins de son organisme,
  • La dimension psychosensorielle et comportementale : se réjouir et manger en pleine conscience,
  • La dimension socio-environnementale : se réunir et partager des valeurs communes.

Ces trois dimensions sont indissociables les unes des autres si l’on veut recouper la définition de la santé de l’OMS. Cette représentation de l’alimentation devrait faire l’objet d’un questionnement individuel pour permettre à chacun de mieux comprendre son comportement alimentaire et d’exercer ainsi des choix responsables sur son alimentation en consommant, en développant la convivialité et en valorisant le plaisir !